Le miracle de Saint Nicolas

Sensible à la rencontre des arts, Guy Ropartz commande au peintre Pierre-Roger Claudin dix-sept peintures sur verre pour accompagner son Miracle de Saint Nicolas composé en 1905. L’œuvre est écrite sur un texte d’un autre artiste de Nancy (dont il a dirigé le conservatoire), René d’Avril. L’oratorio est présenté comme une « légende en 2 parties et 16 tableaux ». C’est à un récitant baryton qu’est confiée la grande partie du récit. Des voix jeunes interviennent en polyphonie pour évoquer les célèbres enfants sauvés du saloir et quelques brefs passages font intervenir le boucher ainsi que Saint Nicolas en personne. L’orchestration est construite autour des cordes dont les parties sont issues directement d’une partition de piano que Ropartz intègre telle qu’elle dans l’œuvre. L’orgue et la harpe (à laquelle nous renonçons) viennent doubler et colorer certains passages.