Pascal Mayer dirige le Chœur Pro Arte de Lausanne, le Choeur de Chambre de l’Université de Fribourg et le Collegium Musicum, choeur et orchestre de l’Eglise des Jésuites de Lucerne, où il enseigne la direction chorale à la Hochschule-Musik. A Fribourg, il a enseigné la musique et a  dirigé le choeur du Collège Ste-Croix. Il a préparé pendant plus de vingt ans les chœurs du Festival Avenches Opéra. Il travaille régulièrement avec les chœurs de l’Opéra de Lausanne.

Avec une sensibilité musicale aussi vive qu’éclectique alliant rigueur formelle autant que qualités lyriques et expressives, Pascal Mayer explore les grandes œuvres, des Vêpres de Monteverdi, de la Messe en si de Bach au War Requiem de Britten et au Requiem de Christian Favre. Il crée de nombreuses nouvelles œuvres (L. Mettraux, C. Charrière, J.-F. Michel, J. Haselbach, C. Rütti, T. Flury, J.-L. Darbellay, M Rosset et récemment la compositrice Joséphine Maillefer).

Formé aux Conservatoires de Fribourg et de Zurich, il a chanté à l’Ensemble Vocal de Lausanne (Michel Corboz), au Chœur de la Radio suisse romande (André Charlet, son professeur) et au Kammerchor de Stuttgart (Frieder Bernius).

Pascal Mayer a fondé le Choeur de l'Université et des Jeunesses Musicales de Fribourg ainsi que le Choeur de Chambre de l'Université de Fribourg. En 1995, avec le chef de choeur valaisan Hansruedi Kämpfen, Pascal Mayer a constitué, dans le cadre de la Fédération Suisse Europa Cantat, le Choeur Suisse des Jeunes. Il a dirigé le Chœur Faller de Lausanne pendant vingt ans et le Basler Kammerchor durant cinq ans, suite à l’invitation de Paul Sacher.

Avec ses différents ensembles, il collabore régulièrement avec l’OCL, l’OCF, le Sinfonietta de Lausanne, la Camerata Amoyal ainsi qu'avec des ensembles de musique ancienne.

Lors des dernières saisons, il a dirigé le Stabat Mater de Rossini avec l’Orchestre de chambre fribourgeois dans le cadre du concert classique du Paléo Festival de Nyon. Il a présenté la Messe à double chœur de Frank Martin, les grandes œuvres de Bach, dont les six cantates de l’Oratorio de Noël, le Magnificat, la Passion selon Saint-Jean et la Messe en si, ainsi que Israël en Egypte de Haendel, le Requiem de Mozart et la Symphonie des Psaumes de Stravinsky dans des versions pour chœur et piano à quatre mains, la Missa bruxellensis de Biber, Le Roi David de Honegger, et le Deutsches Requiem de Brahms. Il est l’invité régulier de la Schubertiade pour y diriger la Messe allemande de Schubert.

 

« Vous présenter Pascal Mayer? C’est vous le dire d’un bond dans l’enthousiasme. Mais oui: ce fraternel enthousiasme par lequel il rassemble dans l’élan communicatif – et par lui irrévocable – les êtres dans la musique. Ne vous fiez pas à la douceur du regard ou à la jeunesse bouclée de sa chevelure. Depuis long, il est remonté dans tous les siècles des musiciens, a entendu le plus vif des chefs chez qui il s’est formé, est allé guetter les compositeurs d’aujourd’hui pour les faire découvrir, et les faire vivre, dans le meilleur de ses chœurs. S’il a des doutes au quotidien? Bien sûr! Croyez-vous qu’on puisse vivre impunément une passion, dans la chair sensible de la musique? Mais ce sont là chez lui doutes qui suscitent et génèrent. Qui mettent l’être en progrès à l’épreuve du temps. Et qui donnent vie à l’avenir. Mais le voici qui est là, devant vous, à l’entame du concert: d’un coup plus rien n’existe que ce temps donné, et rassemblé. »

Jean-Dominique Humbert